Au Crépuscule [PV : Kangrak]

La pleine lune remontait lentement le ciel, tandis que le soleil en descendait, tel un manège silencieux, les deux astres s'échangeaient l'un-l'autre, formant un spectacle que peu de loups prennent le temps de regarder. Le visage droit devant elle, Maïla observait en silence cette danse, lorsqu'une brise venait ébouriffer sa fourrure, elle fermait les paupières, mais les rouvraient à chaque fois, rendant hommage à la Lune, soeur du Soleil. Lorsque les courageux derniers rayons disparurent sous terre, la louve se leva, les prunelles enflammée d'inspiration. Elle plongea une dernière fois son regard mielleux sur la Lune, puis bascula la tête en arrière, ferma ses yeux, et commença sa mélodie. Chantant éperduement tout ce qui lui passait par la tête, donnant toute sa voix pour rendre hommage à cette Lune qui la regardait, mais aussi à toute ses petites lumières brillant sur ce fond noir, mais surtout à une petite lumière représentant son fils, né faible et jugé malcadh. Elle aimait la Lune car elle la jugeait protectrice de son fils, mère adoptive de son petit, celle-ci l'amenait tous les soirs voir sa mère, et Maïla composait ce chant, pour leur rendre hommage.
Des fois, des loups la voyaient chanter ainsi perchée sur cette falaise, quelques uns la prenaient pour une folle, d'autres respectaient son désir, et écoutaient cette chanson, racontant la vie des astres.
Cet endroit ce trouvait tout près du territoire de la meute de la Rivière, ceux-ci entendaient souvent la louve, mais ne savaient qui se cachait derrière ce hurlement, quelques uns, superstitieux, disaient qu'elle était maudite et qu'elle n'appartenait à aucune meute, d'autres venaient de temps en temps essayer de deviner.
Ayant finis sa chanson, elle baissa la tête et les falaises retrouvèrent leur silence. Elle s'apprétait à partir mais, l'esprit encore brumeux, elle descendit la falaise du côté du Territoire de la Rivière, elle atterrit de son côté, tout près de la frontière. Là, de l'autre côté, était un loup maigre, surment un Croc-Pointu, Maïla pencha la tête de côté et parla :

- Que fais-tu là?

Kangrak sorti de son territoire, plus fou que jamais, il avait subit encore un mauvais traitement et s'était contenu jusque là. Mais un jour il savait qu'il allait exploser. Il parti la tête sur le coté murmurant des choses incompréhensible au yeux des autres mais avait se qu'il disait, c'était des anciens mot loup. Le mâle brun s'évita nerveusement et hurla, certes, il n'avait pas le droit mais peu importait. Il atterrit dans un territoire inconnu, mais il n'avait pas l'air de sans rendre bien compte. Se déplaçant sur le coté en serpentant les différent arbres, Kangrak pencha de nouveau sa tête sur le coté la langue pendue et poussa un rire hystérique à la vue d'un oiseau qui n'arriver plus à s'envoler, il mit sa patte sur le moineau et le regarda gesticulé nerveusement, un autre rire s'échappa de sa gueule. Lorsque l'oiseau mourut par le poids du Loup, se dernier amena l'oiseau du coté de sa frontière et commença à la manger sa avoir pratiqué le rituel qui consisté à regarder l'animal dans les yeux pour lui remercier de sa vie donner. Il sentit une présence près de lui mais ne bougea pas il était trop occupé à faire basculer sa tête de droite à gauche, lorsque la femelle d'une autre meute lui demanda :

- Que fais-tu là?

Il sursauta, pris en flagrant délit Kangrak sursauta et répondit :

- Je fais se que tu ne ferai pas

Il avait répondu sa sans lui adresser le moindre regard, puis il continua son "rituel".

- Je fais ce que tu ne ferai pas

Il était en train de basculer sa tête de droite à gauche, ses yeux brillaient d'un air fou, le louve recula un peu : était-il malade?
Elle remarqua un filet de sang qui recouvrait son museau et sut qu'il venait tout juste de recevoir un mauvais traitement... Elle, elle n'avait jamais traité les Crocs-Pointus comme des moins que rien : Lorsqu'elle mangeait avant eux, la culpabilitée s'emparait de son ventre et des fois elle faisait comme si elle n'avait pas faim pour laisser à ces loups, une chance d'avoir quelque chose dans le ventre. Mais celui-ci, effrayait un peu de la façon dont il se comportait, d'habitude, dès qu'ils croisent un loup de rang supérieur à eux, il font le rituel de la soumission et ne répondent pas comme il vient de le faire. Mais cela importait peu pour Maïla qu'il ne prenne pas des gants pour lui parler, au contraire, souvent elle demandait aux Crocs-Pointus de se relever, car il faut avouer que c'est difficile de parler la bouche pleine de terre.
Soudain, elle commença à évaluer la réponse qu'il venait de lui donner : évidemment qu'elle ne serait pas là en train de gesticuler bizarrement, mais il fallait en savoir plus :

-Ah? Et qu'est-ce que je ne ferai pas?

Elle s'assit et suivit des yeux ce petit manège assez comique mais en même temps inquiétant si on rajoutait la lueur folle de ses prunelles

-Ah? Et qu'est-ce que je ne ferai pas?

Avait t'elle demandé. Comment si elle ne savait elle même se qu'elle ne ferai pas. Kangrak ne répondit pas tout de suite et la dévisagea. De la regarder de haut en bas, et de bas en haut. Il posa son regard ambré fou dans le sien et se mit à ricaner nerveusement. Forte heureusement elle avait l'air intimidé et sa lui plaisait, parfois, les autres loups à ses airs fou en profiter pour lui donner encore plus de coup, certain en profiter pour lui en donner dans la tête et de cette façon Kangrak la balancer encore plus nerveusement, face à ça, il y avait deux réaction possible. La première, les loups arrêter et le traîter de fou, d'autre continuer, mais jamais bien longtemps. Il avait tous "peur", certain avait une lueur étrange dans le regard. "Comment un Croc-Pointu" ose t'il faire ça ? Ou encore "Celui là ne voyagerais pas jusqu'à la grotte des âmes" Lui, il savait que Lupus lui accorderai une place, il s'en contre fichais des dires, des autres loups. Dans sa meute, il oublier les gestes de soumission. Il regardait parfois de haut les louveteaux. Enfin il n'avait jamais vu une louve comme elle, qui ne demander pas cette maudite position de soumission. Quand Kangrak avait fini son tour de folie. Il répondit en ricanant :

- Parce que toi même tu ne sais pas hahahahahahahahahaha

Il pencha cette fois de nouveau sa tête sur le coté, la langue pendu, son ricanement retentit dans les montagne tel un écho effrayant.

Le mâle ricana:

- Parce que toi même tu ne sais pas hahahahahahahahahaha

Maïla recula, non pas effrayée, mais un peu vexée. Elle regarda avec un étonnement grandissant le loup pencher la tête et laisser pendre sa langue tel un loup atteint de la maladie de la gueule écumante. Malgré tout, Maïla était persuadée qu'il n'était pas malade, peut-être un peu fou, soit, mais surtout pas malade. Pour quelle raison se comportait-il ainsi? Un loup ne nait pas fou, il le devient, par quelque chose l'ayant choqué au cours de sa vie. Une vague de compassion s'empara de la louve, lui aussi, il avait souffert, elle n'était donc pas seule... Elle regarda le sang coulant le long de son museau : Voilà! Il est devenu ainsi par le travail de Croc-Pointu. C'était vrai, ne n'était pas une vie d'être un Croc-Pointu, pas du tout. Mais il y avait une chose que ce mâle n'avait pas compris, car, s'il devenait fou car il était battu, il faudrait faire en sorte d'être le moins possible battu, or, se comporter ainsi devant un loup de rang supérieur c'est le mener jusqu'à la morsure au museau, et alors, le caractère de fou se renforcerai...
La louve se mit droite, la tête un peu relevée de façon à le regarder de haut, elle adopta un air tout juste hautain avec quelques airs sérieux :

-Il suffit! Arrête ta comédie, relève-toi, rentre ta langue, et retrouve le peu de dignité qu'il te reste. Ne crois-tu pas que se comporter de cette façon pourrait mener à être encore plus battu? Ce regard fou, peu faire peur, et les loups qui ont peur, sont imprévisibles. assena-t-elle froidement. Comment t'appelle-tu? Ajouta la louve un peu plus doucement